Comme Sylvie Bélanger, nous sommes devant l'écran, aux premières loges d'une oeuvre que nous ne pouvons qu'imaginer, la majorité des créations vidéographiques de cette artiste ne se révélant qu'à leur mise en espace. Nous la retrouvons à la station Bessarion du métro de Toronto où se trouve une de ses rares oeuvres permanentes, une série de photos saisissantes en noir et blanc qui reflètent la vie et la diversité des usagers. Au fil de ses confidences, de ses doutes et de ses affirmations, Sylvie Bélanger révèle les contours de son processus de création et de sa recherche sur le rythme obsédant de tango qu'elle tente de transposer dans un langage qui se situe entre le son et l'image.